Le carnet d’information du logement (CIL) est un document qui rassemble des informations sur la performance énergétique et environnementale d’un logement ainsi que sur les équipements et les matériaux qui le composent. Il a pour but d’aider les propriétaires et les locataires à mieux comprendre leur logement et à mettre en place des actions pour améliorer son efficacité énergétique. Il est obligatoire pour les logements neufs depuis le 1er janvier 2022 et pour les logements en vente depuis le 1er janvier 2023.
Le CIL : un nouvel outil au service de la transition énergétique ?
Oui, le carnet d’information du logement est un nouvel outil au service de la transition énergétique. En rassemblant des informations sur la performance énergétique et environnementale d’un logement, ainsi que sur ses équipements et ses matériaux, il permet de sensibiliser les propriétaires et les locataires à l’importance de l’efficacité énergétique et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il peut également les aider à mettre en place des actions pour améliorer la performance énergétique de leur logement, comme des travaux de rénovation ou l’installation d’équipements plus performants.
Le CIL est également un outil de transparence et de communication entre les différents acteurs de la chaîne immobilière, comme les promoteurs, les constructeurs, les architectes, les diagnostiqueurs et les agences immobilières. Il permet de faciliter la prise de décision des acheteurs ou des locataires en leur fournissant des informations fiables et comparables sur les performances énergétiques et environnementales des logements qu’ils envisagent d’acquérir ou de louer.
Comment la performance énergétique est-elle définie ?
La performance énergétique d’un bâtiment est définie par sa consommation d’énergie pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, la climatisation, l’éclairage et les équipements électriques. Elle se mesure en consommation d’énergie par unité de surface et par an, exprimée en kilowattheures par mètre carré et par an (kWh/m².an).
Cette performance est évaluée à partir d’un diagnostic énergétique du bâtiment, qui prend en compte l’isolation thermique, la ventilation, les équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, les sources d’énergie utilisées, etc. Le diagnostic énergétique permet de déterminer la classe énergétique du bâtiment, qui est exprimée par une lettre allant de A à G (A étant la meilleure classe et G la moins bonne).
Quels travaux réaliser pour une meilleure performance énergétique ?
Il existe de nombreux travaux qui peuvent contribuer à améliorer la performance énergétique d’un bâtiment, tels que :
- L’isolation thermique : l’isolation des murs, des combles, des planchers, des fenêtres et des portes peut permettre de réduire les déperditions de chaleur et de limiter les besoins en chauffage.
- Le remplacement des équipements de chauffage : le remplacement d’une vieille chaudière par une chaudière à haute performance énergétique, une pompe à chaleur, un poêle à granulés ou des radiateurs à basse température peut réduire les consommations d’énergie pour le chauffage.
- L’installation d’un système de ventilation performant : un système de ventilation double flux permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air entrant, ce qui peut réduire les besoins en chauffage.
- L’utilisation d’équipements électroménagers performants : le choix d’appareils électroménagers labellisés économes en énergie (classe A+++, A++ ou A) peut permettre de réduire la consommation d’électricité.
- La production d’électricité renouvelable : l’installation de panneaux solaires photovoltaïques, d’une éolienne domestique ou d’un système de récupération de chaleur sur les eaux usées peut permettre de produire de l’électricité à partir de sources renouvelables.
Ces travaux peuvent être réalisés dans le cadre d’une rénovation énergétique, qui vise à améliorer la performance énergétique d’un bâtiment existant. Il est important de noter que certains de ces travaux peuvent bénéficier d’aides financières.