Quitter Brossard pour rejoindre l’aéroport international Montréal‑Trudeau paraît parfois long, pourtant plusieurs trajets rapides et accessibles existent. Train léger, autobus rapide ou voiture personnelle : chacun peut choisir selon son budget, son niveau de confort et son horaire. Ce guide clarifie les durées, tarifs et points d’embarquement pour voyager l’esprit tranquille, qu’il s’agisse d’un décollage à l’aube ou d’un retour tardif. L’objectif : arriver à YUL sans stress ni mauvaise surprise, même par mauvais temps.

Comment se rendre à l'aéroport de Montréal depuis Brossard ?

REM puis autobus 747 : la voie la moins chère

Depuis la station REM Brossard, les trains partent toutes les 4 à 7 minutes pendant la journée. Le parcours de vingt kilomètres franchit le pont Samuel‑de‑Champlain et atteint la gare Centrale en une vingtaine de minutes. Sur le quai, suivez la signalisation vers la rue Mansfield ; l’arrêt du bus 747 se trouve à moins de trois pâtés de maisons. Le billet numérique à 11,25 $ couvre le REM, le 747 et tout le réseau STM pendant vingt‑quatre heures, ce qui épargne toute dépense supplémentaire. Le bus circule jour et nuit et dépose les passagers à YUL devant la porte 28 des départs internationaux. Préparez l’appoint si vous payez en espèces : le conducteur n’accepte ni papier‑monnaie ni paiement électronique.

Bus 722 et 747 via le terminus Panama

La ligne 722 temporaire démarre au terminus Panama, voisin du Quartier DIX30, et rejoint la gare Centrale en un peu plus d’une demi‑heure quand la circulation reste fluide. Elle est gratuite tout l’été 2025 pendant l’interruption partielle du REM. Au centre‑ville, descendez rue Mansfield pour reprendre le 747 jusqu’à l’aérogare. Le titre déjà acheté sert encore pour la correspondance. Si vous êtes trois ou quatre, le coût collectif se rapproche du tarif d’un taxi de Brossard pour l’aéroport, estimé entre 55 $ et 70 $ selon l’achalandage. Le véhicule met alors vingt‑cinq à quarante minutes pour atteindre les départs, mais prévoyez quelques minutes de plus en cas de bouchons sur le pont Champlain ou de précipitation neigeuse au cœur de l’hiver canadien.

Voiture personnelle et stationnement longue durée

Conduire sa propre voiture séduit celles et ceux qui veulent partir sans correspondance. En quittant Brossard, empruntez l’autoroute 30 puis la 20 et bifurquez sur la 520 ; hors pointe, le trajet est de 45 minutes pour parcourir 27 kilomètres. YUL présente plusieurs parcs gradés selon la proximité du hall des départs. Le garage couvert P1 attenant au terminal est de 48 $ par jour, tandis que l’EconoParc P6 reste à 30 $ journaliers, navette incluse. Réserver en ligne garantit l’accès et accorde parfois une remise de dix à vingt pour cent, notamment la promotion P4 fixée à 165 $ pour sept jours. Les bornes de recharge sont actives dans chaque zone, c’est donc l’option la plus simple pour les véhicules électriques.

Taxis, applications et navettes partagées

Pour ceux qui recherchent un service porte‑à‑porte, les taxis et applications comme Uber, Lyft ou Bolt séduisent par leur simplicité. Un véhicule standard facturera habituellement entre 55 $ et 70 $, montant qui peut varier en fonction des heures de pointe et du nombre d’arrêts additionnels. Les compagnies traditionnelles appliquent un tarif fixe vers l’aéroport, ce qui élimine les surprises liées au taximètre. Si vous voyagez seul avec un budget limité, les navettes partagées représentent une alternative équilibrée : plusieurs départs quotidiens ont lieu depuis les hôtels du Quartier DIX30 et du boulevard Taschereau. Le ticket autour de 40 $ inclut les bagages en soute et un arrêt direct à la porte 6 du hall des départs internationaux chaque jour.

Gérer les bagages et le temps en toute saison

Quel que soit l’itinéraire choisi, la marge de sécurité reste la meilleure alliée du voyageur. Prévoyez au moins 90 minutes entre votre sortie de Brossard et l’heure d’enregistrement recommandée par la compagnie aérienne, surtout si vous devez déposer des bagages en soute. L’hiver, rajoutez quinze minutes pour tenir compte du déneigement et des ralentissements aux abords du pont Samuel‑de‑Champlain. Les poussettes et sacs encombrants sont autorisés dans le REM ainsi que dans le 747, à condition de ne pas bloquer la circulation. Aux arrêts Panama et Mansfield, des ascenseurs facilitent la montée des valises. Enfin, consultez l’application Québec 511 ou celle de l’ARTM afin de vérifier en temps réel les avis de service avant de partir et rester pleinement serein.

Choisir un mode de déplacement reste d’abord une question de priorités personnelles : économie, rapidité ou confort. Que vous optiez pour les rails, la route ou un service partagé, souvenez‑vous que la ponctualité dépend autant de la météo que de l’état du trafic montréalais. Avant de quitter la Rive‑Sud, regardez les mises à jour diffusées par l’ARTM, la STM ou Aéroports de Montréal ; elles signalent aussitôt les ralentissements exceptionnels, grèves, fermetures de voies ou remplacements d’autobus. Gardez également à portée de main un titre de transport compatible avec plusieurs zones, un chargeur de téléphone et une bouteille d’eau afin d’amortir toute attente imprévue. Avec ces réflexes simples, la traversée entre Brossard et Montréal‑Trudeau s’intègre naturellement à la préparation du voyage et laisse davantage de place à la découverte une fois arrivé à destination.